Le 27 juin, les CE2C vous présenteront 3 pièces courtes. Chacune de ces pièces, pour être brèves, n’en nécessite pas moins un important travail. Si toutes ne présentent pas de difficultés techniques particulières, elles appellent à une grande précision dans leur préparation et à une grande concentration dans leur exécution.
 
 
 

Comme les haïku poèmes, la partition de « Tonnerre » est une miniature, une bulle de savon éphémère et fragile, un clin d’œil poétique. Elle doit être interprétée avec un maximum de soin et de rigueur.
 
 
 

 
A mi-chemin entre musique écrite et improvisée, la proposition d’Alain GIBERT s’inscrit dans la lignée des pièces qu’il réalise avec ses compagnons et complices de l’ARFI (Association à la Recherche d’un Folklore Imaginaire). On y trouve à la fois la rigueur et l’humeur. La pièce est essentiellement vocale, avec toutefois l’intervention de « cailloux musicaux » et la présence tout au long de l’oeuvre de deux phonolites à sonorité variable (ceux-ci sont trempés plus ou moins profondément dans un récipient d’eau, ce qui fait varier ainsi la tonalité).
 
La pièce réclame imagination musicale de la part des enfants et de l’animateur, disponibilité corporelle, goût du jeu à plusieurs, comme une aventure musicale faite d’invention et d’humour. Tout est ouvert pour une mise en scène qui donne vie à la musique.
 
Il n’y a pas d’autre difficulté que celle d’introduire les enfants à vivre la musique et à lui donner forme en la réalisant dans l’espace. Cette partition est le meilleur exemple de la façon dont un écrit peut ouvrir à l’invention et à l’imagination.
 
 
 

 
Si, rythmiquement, cette pièce n’a guère de difficultés, hormis celle de mémoriser les différentes séquences, en revanche, une grande concentration est demandée pour le fonctionnement des alternances.